dimanche 28 février 2010

Des bandes dessinées et la Grande Guerre patriotique.

Deux parutions intéressantes traitent de la Seconde Guerre mondiale du point de vue soviétique. L'un décrit les actions du grand espion Sorge depuis Tokyo. L'autre, l'execution de la 7eme symphonie de Chostakovitch durant le siège de Léningrad. C'est par ici.

Le Mur de Berlin.

Le 13 août1961, l'URSS décide de faire édifier un mur séparant les deux parties de la métropole allemande, séparant le peuple berlinois en deux durant vingt-huit ans.Les tentatives pour fuir de la partie est vers la partie ouest ont été nombreuses.

Voici à quoi ressemble la frontière intre berlinoise au début des années 1980, grâce à une extraordinaire reconstitution en trois dimensions.

C'est grâce aux réformes engagées par Gorbatchev en Union soviétique puis dans tout le bloc d'Europe de l'Est dès 1985, que le 9 novembre 1989, le Mur s'est effondré sous la pression populaire. Voici un reportage d'époque de la télévision canadienne qui retrace les étapes de sa chute et les premières de retrouvailles entre Allemands de l'est et de l'ouest.

Que reste-t-il aujourd'hui du Mur ? Peut-être une trace invisible mise en valeur par l'art...

lundi 22 février 2010

Apprendre à apprendre : argumenter dans un paragraphe.

Les deux exemples que nous avons vu aujourd'hui...

Cas 1 :

Idée principale : Dès 1939, l'Allemagne nazie soumet l'Europe à la terreur.

Idée secondaire : Les Juifs sont l'objet d'une persécution systématique.

Exemple : En Pologne, ils sont massés dans des ghettos puis en envoyés dans des camps d'extermination. Dans le document 1, on en compte 14 dont le plus important est Auschwitz.

Idée secondaire : Les civils sont soumis également à la violence.

Exemple : L'armée et les SS exécutent des otages après des opérations menées par les résistants.

Cas 2 :

Idée principale : A partir de 1940, l'Europe occupée est pillée par les troupes allemandes et les économies sont détournées vers les intérêts du Reich.

Idée secondaire : Les denrées alimantaires sont rationnées.

Exemple : En France, des cartes de rationnement sont distribuées et un marché noir s'organise. La majeure partie des biens alimentaires sont amenées en Allemagne.

Idée secondaire : La population civile est soumise à la contriante pour travailler à l'effort de guerre allemand.

Exemple :
Hans Frank ordonne de traiter les polonais en "esclaves" (document 2)

vendredi 19 février 2010

Epreuves communes de janvier : correction du paragraphe argumenté sur le rôle des syndicats.

Montrez que les syndicats participent aux droits de l’Homme et à la défense des intérêts des salariés.

Parmi les acteurs de la démocratie, les syndicats jouent un rôle important dans les relations sociales et professionnelles d’une société. Reconnus d’utilité publique en France (loi 1901), elles sont plus anciennes que les partis politiques (1884). Quel rôle jouent-ils au sein d’un état de droit et au sein du monde du travail ?

Les organisations syndicales participent des droits de l’Homme car elles agissent dans le cadre du droit du travail, reconnu par la Déclaration universelle des Droits de l’Homme (document 3, article 26-4). Pluralistes (en France, il existe plusieurs centrales comme la CGT, FO ou la CFDT), elles fonctionnent de manière démocratique par des élections professionnelles et internes (élection récente du secrétaire générale de la CGT Bernard Thibault). Un syndicaliste, en tant qu’acteur démocratique dans le cadre d’une entreprise, ne peut être soumis à des pressions de la part de l’employeur (comme le stipule le Code du travail -document 2).

Mais les syndicats sont d’abord des organisations « qui défendent les intérêts d’une catégorie professionnelle» (document 1). Au sein d’une entreprise ou d’une administration, ils pointent les dysfonctionnements ou les infractions au Code du travail. Ils peuvent défendre les intérêts d’un salarié en le défendant devant le tribunal des Prud’hommes. Ils peuvent défendre les intérêts collectifs de salariés en menant des négociations, et si elles échouent en organisant des manifestations et des grèves (grève chez Ikéa France dans la semaine du 6 au 15 février 2010).

Par leurs actions démocratiques et catégorielles, les syndicats sont un acteur social et démocratique essentiel. Pourtant en France, ces organisations sont en crise et n’ont pas toujours bonne réputation auprès d’une partie de l’opinion publique. Pourquoi ?

Epreuves communes de janvier : correction du paragraphe argumenté sur la crise sociale de la France dans les années 1930.

Décrire l’évolution sociale en France dans les années 1930.
A la fin des années 1920, la France, malgré des problèmes monétaires, sort d’une belle période de prospérité. Mais avec le krach américain de 1929, une crise économique va s’étendre à l’Europe, provoquant des bouleversements sociaux importants.

En 1931, la France est touchée par la crise, à cause d’une baisse des exportations vers les Etats-Unis. Les faillites d’entreprises augmentent de 30% en cinq ans. Le document 1, montrant les grilles fermées d’une usine, illustre bien ce phénomène. Le chômage augmente à son tour, atteignant en 1935, le nombre, important pour l’époque, de 500 000 chômeurs, souvent de longue durée. Des marches de la faim sont organisées à Paris car il n’existe pas de système de protection sociale à l’époque. Ces problèmes sociaux stimulent les discours politiques extrêmes. Le Parti communiste retrouve une audience. Le discours antisémite et xénophobe des ligues d’extrême-droite est marginalement excité par le manque de travail.

En mai-juin1936, la victoire de la coalition électorale de gauche dite de Front populaire menée par Léon Blum, ouvre une période d’amélioration de la condition ouvrière, à travers les conséquences des accords Matignon entre syndicats de salariés et patrons (document 2 ) : augmentation des salaires de 7 à 15 %, délégués ouvriers, rappel des droits syndicaux des salariés. En outre, le gouvernement Blum raccourcit le temps de travail en France (40 heures hebdomadaire, deux semaines de congés payés) et aménage le temps libre sous l’égide du ministre Lagrange (auberges de jeunesse, équipements sportifs). Le document 2 montre un ouvrier reposé et souriant.

Cette politique sociale nouvelle aboutit des résultats mitigés à la fin des années 1930. Les conditions de vie des ouvriers et des salariés se sont considérablement améliorés, laissant le souvenir du « Bel été 36 ». De grands chantiers et la relance de l’industrie de l’armement crée des emplois soutenus par l’Etat. Mais la limitation du temps de travail ne fait pas baisser le chômage. En outre, le système de retraites ou de santé n’ont pas encore été créés.

La France a connu deux temps forts : un temps de crise qui a accentué une difficile condition des salariés et un temps de réformes sous l’égide du Front populaire. Malgré un résultat mitigé, les idées du Front populaire n’ont pas été reprises après 1945 ?

Epreuves communes de janvier : correction du paragraphe argumenté sur Staline.

Montrer que les méthodes du régime de Staline sont totalitaires :

A la fin des années 1920, Joseph Staline, secrétaire général du PCUS prend la totalité du pouvoir. Il met en place peu à peu une dictature totalitaire, qui contrôle tous les aspects de la société soviétique, afin de la « transformer » malgré elle. En quoi les méthodes employées par Staline pour l’imposer sont totalitaires.

En premier lieu, la propagande cherche à contrôler les pensées de la population soviétique. Les affiches sont très présentent. Elles participent au culte de la personnalité, qui vise à imposer la figure de Staline à tous et le rendre à la fois sympathique et indispensable (document 1). L’art doit être réaliste-socialiste : il doit être compris par tout le peuple et écarter les recherches formelles abstraites. Les peintres, les musiciens, les réalisateurs (Eisenstein) sont très contrôlés. En dehors, la jeunesse est encadrée par les Komsomols, jusqu’à l’entrée au sein du Parti communiste.

Ensuite, afin d’imposer une économie collectivisée et contrôlée par l’état, Staline impose de nouvelles formes d’organisation. Dans les campagnes, à partir de 1929, les paysans sont forcés d’intégrer les kolkhozes dans lesquels les terres, le bétail et le matériel de chacun doivent être mis en commun. Les koulaks (paysans un peu plus aisés) refusent massivement et préfèrent fuir ou détruire leurs biens. L’industrie, très maigre au début des années 1930 se voit obligée d’atteindre le niveau des États-Unis en dix ans, en suivant un plan obligatoire (plan quinquennal). Les ouvriers sont stimulés par une propagande spéciale qui érige les plus productifs au rang de héros (stakhanovisme).

Pour imposer tout cela, Staline utilise la terreur. La NKVD ou police politique traque les opposants réels ou imaginaires : tortures, jugements expéditifs, déportations dans des camps de travail en Sibérie (Goulags). Les opposants à la collectivisation sont ainsi envoyés par millions en Sibérie. Les paysans ukrainiens sont soumis à une famine (six millions de morts) en 1931. Les membres du Parti et de l’Armée sont éliminés dans de vastes purges (Trotski), qui atteignent une dimension publique entre 1936 et 1938 durant de Grands procès à Moscou.

En 1940, l’URSS atteint ses objectifs économiques au prix de millions de morts. En 1941, l’URSS est envahie par l’Allemagne. Malgré de réelles souffrances, la population soviétique s’unit autour de Staline, résultat d’une propagande efficace. La dictature totalitaire est-elle moins dure durant la guerre ?

jeudi 18 février 2010

Un monde, des frontières : dans les ensembles régionaux, les frontières s'effacent.

Dans l'Union européenne :


Dans l'Union européenne, le traité de Maastricht et la convention de Schenghen permettent une libre circulation des biens et des personnes à travers les frontières.

Ici, une frontière intra-européenne : le Pont de l'Europe sur le Rhin, entre Strasbourg (France) et Kehl (Allemagne).


Dans l'ALENA :

Entre les Etats-Unis et le Méxique, partenaires commerciaux et politiques dans une association continentale de libre-échange, la frontière présente des aspects plus contrastés, à cause de la peur des flux latino-américains remontant vers le Nord.

Voici la frontière près de Corpus Christi (Texas) :

Voici la frontière à Tijuana, au sud de la Californie :


Et voici une image de la frontière quelque part à l'est de Tijuana.

Un monde, des frontières : l'illusion d'un monde uni ?

Ici, la cérémonie de cloture des Jeux olympiques de Beijing (2008).

Corée du Nord et du Sud défilaient unis àla cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Sydney (2000).
Ce n'était plus le cas à celle des Jeux de Vancouver !

Un monde, des frontières : quelle trace reste-t-il des frontières du passé ?

Voici le cas de la Porte de Brandebourg à Berlin, une des frontières historiques les plus récentes, à la veille de 1989...

Et voici le même quartier et le même monument vu par Google Earth en 2008.

Un monde, des frontières : le cas de la bande de Gaza.

La Bande de Gaza est un des deux territoires sur lesquels l'Autorité palestinienne exerce son pouvoir depuis les Accords d'Oslo (1993). C'est un territoire quasi rectangulaire de 41 km de long sur 12 km de large au maximum. Israël l'entoure au nord et à l'est. L'Egypte partage avec lui une frontière commune au sud-ouest. Gaza est sa ville principale.
La population y est nombreuse (1, 5 millions d'habitants) et très dense (4000 habitants au km2).
La Bande de Gaza est censée être autonome depuis 2005, date à laquelle les forces armées israéliennes se sont retirées en entraînant avec elles les colons juifs qui s'y étaient installés de façon illégale. Mais la prise de pouvoir démocratique (2006) puis brutale (2007) du Hamas, mouvement palestinien islamiste, a poussé Jérusalem à organiser un blocus armé autour de ses frontières, par crainte d'attaques terroristes. Hamas souhaite la disparition d'Israël et la pleine maîtrise de tout son territoire par les Palestiniens. De son côté, l'Egypte a fermé ses frontières.

Un mur entoure Gaza, surveillé par les militaires de Tsahal et des caméras vidéo. Il a été édifié afin de prémunir le territoire israélien de toute incursion terroriste palestinienne. Mais sa construction a suscité de nombreuses polémiques. On parle de "nouveau Mur de la honte". Les Palestiniens reprochent au gouvernement israélien d'avoir rogné des terres rurales palestiniennes aux marges de la Bande de Gaza.

Les Gazaouis sont enfermés dans leur propre territoire. Deux points de passage terrestres existent au sein de la frontière : Erez, au nord, très contrôlée par Israël (la queue pour franchir le point de passage peut être de plusieurs heures), et Rafah, avec l'Egypte. Le port de Karni est toujours ouvert au commerce. En revanche, depuis 2008, l'aéroport de Gaza est inutilisable. L'armée israélienne en a labouré la piste et détruit la tour de contrôle.
En 2008, Israël, obsédé par le contrôle de la frontière, agacé par de fréquents tirs de roquette depuis Gaza, envahit la Bande et mènent une guerre très dure contre les activistes du Hamas, entraînant de nombreuses pertes humaines du côté des civils palestiniens. Le prétexte de cette attaque ? le creusement par le Hamas d'un tunnel pour passer sous la frontière depuis Gaza afin d'acheminer des armes.

Gaza possède l'aquifère la plus vaste de la région (5000 millions de m3 d'eau rechargés par les pluies d'automne et d''hiver). Depuis longtemps, les organisations humanitaires accusent Jérusalem de capter et de détourner une grande partie de cette eau vers les terres agricoles israéliennes et les colonies juives, au détriment des paysans palestiniens dont les revenus sont aussi minces que les superficies de leurs terres. L'agriculture reste, avec le travail informel dans les villes, le seul moyen de subsister à Gaza, pour une population pauvre qui compte près de 80% de chômeurs.

mercredi 17 février 2010

Histoire des arts : Kenny Arkana, Ordre mondial.


Kenny Arkana est une des rappeuses françaises les plus radicales du moment. Sans cesse en colère (enfance difficile, succession de foyers qu'elle rejette), elle oriente sa rage vers une critique radicale du monde contemporain. Aussi militante que chanteuse, elle assume dans ses deux albums (Entre ciment et belle étoile, Désobéissance civile) un discours antilibéral, altermondialiste, écologiste et libertaire, dont Ordre mondial est un concentré.
La chanson critique les multinationales qui manipulent les démocraties et les états de droit en se servant de la peur et des institutions, instrumentalisent les pays du Sud par la guerre ou la pauvreté, organisent la pollution en règle de la planète, imposent la Consommation comme désir unique des masses.
Chanson enragée, brouillonne (ce n'est pas un défaut, la logorrhée déferlant d'Arkana participe de cette impression bouillonnante), contestable (la commode et simpliste "Théorie du Complot" chère au courant altermondialiste), elle reprend certaines critiques anciennes (environnement, surconsommation) déjà présentes dans cetaines oeuvres populaires des années 1960-70.

Histoire des arts : Eddy Mitchell, Il ne rentre pas ce soir.

Nous avons vu en cours que cette oeuvre très bien écrite (une histoire courte, une atmosphère de tristesse, saisies en moins de trois minutes) résume le sentiment de dégradation et de déchéance éprouvées par certains cadres occidentaux au chômage à la fin des années 1970.
La fin de la "Belle vie", la peur de perdre son couple et sa famille, le sentiment d'être devenu un pion sacrifié sur le grand échiquier d'une globalisation naissante (quelle prémonition !), l'amertume face à la mort d'une certaine culture d'entreprise familiale, l'impression de vivre une chute au sein de la hiérarchie sociale, d'accomplir une plongée dans le monde des pauvres et des précaires.
Pour aller plus loin, voici une excellente page pour avoir une meilleure compréhension de la chanson et de son contexte historique et économique.

lundi 1 février 2010

Rappel de véhicules à cause d'une pédale déféctueuse : les limites du toyotisme ?

Voici un article intéressant publié dans Libération daté du 30/01/2010 qui évoque des rappels de véhicules en cascade chez PSA, Ford ou Toyota, à cause de pédales d'accélérations mal fabriquées. Cela conscerne des millions de modèles à travers le monde.


PSA a annoncé samedi le rappel de Peugeot 107 et Citroën C1 produites dans son usine commune avec Toyota, victime d’un défaut de pédale d’accélération.
«PSA mènera à titre préventif une campagne de rappel sur ces véhicules, sur les versions qui pourraient avoir le même défaut de pédale», a indiqué un porte-parole à l’AFP.
Ceci concernera les Peugeot 107 et Citroën C1 produites entre février 2005 et août 2009 dans l’usine de Kolin, en République tchèque, c’est-à-dire «10% du parc de C1 et 107 roulant, soit moins de 100.000 voitures» en Europe, a ajouté le porte-parole.
Les deux citadines du constructeur automobile français sont en effet assemblées sur des lignes de montage de Toyota, qui produit à Kolin sa petite AYGO. Ce modèle fait partie des huit que le constructeur japonais a décidé de rappeler en Europe pour un défaut de pédale d’accélération.
Or, la quasi-totalité des composants des trois modèles sont les mêmes, ce qui explique que PSA soit également obligé de rappeler des voitures.
Sur le papier, PSA et Toyota sont associés à parts égales dans leur société commune TPCA (Toyota Peugeot Citroën Automobile) qui gère le site de Kolin. Mais dans les faits, il s’agit bien d’une usine Toyota, le japonais étant en charge de la conception et de la fabrication des véhicules.
La grave crise que connaît Toyota fait ainsi tâche d’huile sur d’autres constructeurs.
Aussi concernés: Ford, Honda...
Avant PSA, l’américain Ford a suspendu par précaution la production de certains véhicules commerciaux en Chine utilisant la même pédale d’accélération défectueuse que Toyota. Cette mesure concernerait toutefois moins de 2.000 véhicules.
Le sous-traitant fabriquant la pédale d’accélérateur, l’américain CTS, fournit également d’autres constructeurs, par exemple Honda.
Et outre la coentreprise avec PSA, Toyota en détient une avec un autre japonais, Subaru, a indiqué un porte-parole de Toyota à l’AFP. Leur usine se situe dans l’Indiana, aux Etats-Unis.
Toyota a aussi longtemps produit des modèles pour le géant américain General Motors dans leur usine de Fremont, en Californie, mais le japonais s’est retiré de cette société commune en août dernier.
Plates excuses du patron de Toyota
Le président Toyota, Akio Toyoda, s’est excusé samedi en personne pour le problème. Le constructeur a annoncé qu'il devait rappeler des millions de voitures à travers le monde pour ce défaut de pédale d’accélération décelé aux Etats-Unis, au Canada, en Chine et en Europe. Rien qu’aux Etats-Unis, 2,3 millions de véhicules ont déjà été rappelés, plus 270.000 rappels au Canada et 75.000 en Chine.
Et, en Europe, le nombre de véhicules touchés pourrait atteindre 1,8 million. Huit modèles sont concernés: AYGO, iQ, Yaris, Auris, Corolla, Verso, Avensis et RAV4.
Le groupe, devenu en 2008 le premier constructeur automobile mondial, avait déjà connu un autre problème technique, qui l’avait obligé à rappeler des voitures aux Etats-Unis à cause d’un défaut sur le tapis pouvant lui aussi bloquer l’accélérateur.
Premières plaintes

Deux cabinets d’avocats américains ont lancé vendredi des poursuites contre les filiales de Toyota aux Etats-Unis, en portant l’affaire devant un tribunal de La Nouvelle-Orléans (Louisiane, Sud) au nom de plusieurs habitants de cette région.
Ils ont affirmé avoir été «contactés par des centaines de propriétaires de Toyota, y compris la famille d’un homme tué dans un accident de la route».
«Cette plainte en nom collectif (…) affirme que, du fait de ces rappels, les propriétaires de Toyota ont perdu l’usage de leur véhicule, et souffert, entre autres choses, de pertes financières et d’un choc émotionnel grave», ont affirmé les avocats dans un communiqué, appelant d’autres conducteurs à se joindre à la plainte.
«Toyota s’est engagé et a mené une entreprise ordinaire de marketing et de ventes d’automobiles en présentant de manière mensongère et trompeuse les véhicules comme sûrs et sans défaut», indique le texte de cette plainte, que s’est procurée l’AFP.


(Source AFP)


Pour beaucoup d'experts du monde du travail, ces rappels en cascade marquent une limite d'un modèle précis de fabrication de voitures inventé par les Japonais, qui joue sur la sous-traitance et les pays à bas coût de main d'oeuvre : on appelle cela le Toyotisme.

Apprendre à Apprendre : correction de l'exercice du soir.

I L'Europe sous la Terreur nazie.
Documents : 1/ carte des camps de concentration et d'extermination.
2/ volonté de Hans Frank d'exterminer l'élite de la Pologne.
3/ prise d'otages pour punir les actions des partisans polonais.
Cours : Évoquer les actions des SS (Pologne, monde slave durant l'invasion de juin 1941 -Babi Yar en Ukraine, France en 1944 -Oradour-sur-Glane) contre les populations civiles et les résistants. Évoquer les actions de la Gestapo (délations, tortures). Évoquer la mise en place des ghettos (Varsovie) et la "Solution finale" dans un développement rapide qui inclue les camps de concentration et d'extermination et les modes de mise à mort planifiés.
II L'Europe pillée par les nazis.
Documents : 2/ordre donné par Frank de détourner les ressources minières, alimentaires, industrielles et financières de la Pologne + main d'oeuvre abaissée au rang d'esclaves.
Cours : Évoquer le pillage des ressources des pays occupés (mines du Nord de la France). Évoquer le détournement des denrées alimentaires au profit de l'Allemagne, avec la mise en place dans les pays occupés, de cartes de rationnement, voire d'un système de disette organisé (Pologne). Parler et définir le marché noir. Évoquer la mise en place du STO, l'exploitation des déportés dans les camps (Dora pour la fabrication des V2, carrière de Mathausen).
III La réaction des peuples dominés.
Documents : 1/États collaborateurs (France de Vichy, Norvège) ou alliés (Italie -Axe Rome-Berlin).
3/Résistance des partisans polonais (sabotage de deux ponts).
Cours : On peut donner d'autres exemples de Résistance (France) et de Collaboration (ouverture aux Européens de la SS, Milice française) en insistant sur leur côté relativement marginal en terme de proportion par rapport à toute la population continentale. On peut évoquer l'attentisme de la majorité qui subit et cherche à survivre au jour le jour.