dimanche 31 janvier 2010

Vocabulaire : le monde d’aujourd’hui.

I Echange et mobilité :
Conteneur : coffre métallique de taille standard que l’on peut placer sur un cargo (porte-conteneur), un camion ou un train.
Délocalisation : déplacement d’une unité de production vers une région où la main d’œuvre est moins chère.
Emigrer : quitter son pays pour se rendre dans un autre pays ou une autre région, de façon définitive ou pour une longue période.
Flux : mouvement massif de biens ou de personnes d’un point à un autre d’une région.
Immigrer : entrer dans un pays pour y vivre.
Libre-échange : libre circulation des biens entre les pays, avec le moins d’entraves possibles (frontières, taxes, états).
Migration pendulaire : déplacement entre le foyer et un lieu de travail ou de loisir, sur une faible distance, en moins d’une journée.

II Développement et mondialisation :
IDH : indicateur de développement humain, qui prend en compte, non seulement la richesse mais aussi le bien être d’une population (école, santé, culture, transport).
PED : pays en développement.
PIB : produit intérieur brut, ou ensemble des richesses produites en un an sur un territoire par des entreprises locales et étrangères.
PMA : pays moins avancé.
Pays émergent : pays en développement connaissant un dynamisme économique soutenu.
Triade : union des trois grandes régions développées, moteurs de la mondialisation (Amérique du Nord, Europe, Asie de l’est).

III Urbanisation :
Agglomération : concentration urbaine autour d’une métropole importante.
Banlieue pavillonnaire : espace périphérique d’une ville dominé par des maisons individuelles.
CBD : quartier central d’affaires.
Conurbation : ensemble de plusieurs métropoles se touchant par l’entremise de leur agglomération respective.
Ghetto : aux Etats-Unis, quartier proche du centre, souvent dégradé, dominé par une forte minorité ethnique.
Mégapole : très grande métropole (plusieurs millions d’habitants) dominant son espace proche.
Métropole : principale ville d’un pays.
Mégalopole : agglomération de plusieurs mégapoles.
Périphérie : partie de la ville située autour du centre historique ou de la CBD.
Périurbanisation : urbanisation de la périphérie, qui s’étend souvent de façon discontinue au détriment des espaces ruraux.

Histoire des arts : Boris Vian et la Complainte du progrès.

Boris Vian (1920-1959) est ingénieur de formation mais devient bien vite l’un des artistes les plus prolifiques de l’après-guerre. Il incarne l’esprit de liberté et d’invention propre à la rive gauche parisienne des années 1950. Poète, écrivain, trompettiste de jazz, auteur de théâtre, il est aussi à l’origine d’une abondante production d’excellentes chansons, qui jouent avec humour sur les mots pour mieux dénoncer les tares de la société.
Dans la Complainte du progrès (1956), Vian décrit les couples flétris par l’obsession généralisée de la consommation de nouveaux produits. Des produits utiles (frigidaire, lave-linge) qui libère le temps libre de la femme mais l’enchaîne à son époux par intérêt. Des produits simples créés par une incroyable accumulation de technologie (l’atomixeur). Des produits à ce point martelés par la publicité que leur nom et la marque qui les fabrique se confondent (Dunlopillo). Des produits inutiles surtout (canon à patates, pistolet à gaufres…) qui rappellent les inventions jouissives de Tati dans Mon oncle (1957).

samedi 30 janvier 2010

Jacques Tati et la Société de consommation.

Jacques Tati (1907-1982) est un des plus grands cinéastes français d'après guerre. Comique inspiré par les artistes burlesques du cinéma muet, il a développé un cinéma drôle et tendre, quasi muet, dans lequel les gags, parfois très complexes, portent aussi une réflexion désabusée sur l'absurdité de la modernité et de la religion de la consommation des années 1950-60-70. Il incarne lui-même le personnage de Monsieur Hulot dans trois films -Mon oncle (1956), Playtime (1967) et Trafic (1971) , hurluberlu maladroit et plein de poésie, ami des enfants, des quartiers populaires, des vieilleries en tous genres, de la campagne...Un peu "vieille France" et "écolo" avant l'heure.
Dans Mon oncle, Monsieur Hulot devient l'intime de son neveu, rejeton de la famille Arpel, obsédée par les "nouveautés" qui viennent consteller une maison-gadget sans âme. Dans une cuisine à la pointe de la modernité de l'époque, il n'a pas l'air très à l'aise...
Monsieur Hulot est le héros perplexe du monde gris et froid de Playtime, chef d'oeuvre absolu dans lequel le décor, le design, les détails de fond de plan comptent plus que l'action en cours. Voyez notre héros qui tente d'entrer dans un immeuble avec l'ancêtre du digicode, puis attend dans une pièce vitrée. Le flot de voitures grises et omniprésentes, la laideur des barres en béton, l'interminable longueur des couloirs. Et le bruit incongru des fauteuil en skaï !
Dans Trafic, Monsieur Hulot livrera en retard un nouveau modèle de camping-car au salon de l'automobile d'Amsterdam, ralenti par les embouteillages et les accidents de la route qui émaillent son périple. C'est notre civilisation de la voiture qu'il critique.

dimanche 24 janvier 2010

Histoire des arts : la Croissance à travers des chansons populaires (3).

III La critique altermondialiste de la Croissance actuelle par Keny Arkana :

Ordre mondial.

Je suis là, partout, j'ai resserré les murs
J'ai imposé ma surveillance, caméra partout dans les ruesJ
'ai approfondi les frontières, un rempart pour le Tiers Monde
Un champs de tir pour les sans faf, histoire que les affaires montent
Je ne défends pas l'être humain, je défends les capitaux
J'instaure les règles du commerce en faveur des occidentaux
Je suis l'art de piller, en faisant croire qu'on ne vole rien
Au service de la croissance, tes droits de l'Homme, j'en rigole bien !
Je me cache derrière des idéologies pour que l'opinion soit d'accord
J'ai imposé la biométrie sur vos passeports
J'ai fabriqué la peur, pour que tout le monde soit sur écoute
Car moi je veux tout répertorier, moi je veux des chiffres et des codes barre
Je contrôle vos esprits par le biais des médias, vous êtes à ma merci
Les pieds embourbés dans l'inertie
Car vous vous croyez libre, mais formatés depuis l'école
Pour vous apprendre la hiérarchie, à toujours obéir aux ordres.

Je suis l'ordre mondial
L'ordre créé par les puissants,
Confréries, chefs de multinationale
Politiques économiques, je suis la conjoncture
Imposée à la planète, j'ai instauré ma dictature.

J'ai anéanti le pouvoir national, j'impose ma loi dans les pays
C'est le jeu de l'illusion que vous appelez "démocratie"
Car l'ordre vient de moi, certainement pas d'un peuple
Je vous façonne à mes choix dès que vous tombez dans la peur
Je suis le produit des tyrans, la structure qui détruit
Au nom des valeurs marchandes, implantées jusqu'à vos esprits
Je pompe le sang du Tiers Monde, j'chope leur politique
Leur ordonne de nous vendre tous leurs services publics
Un peuple qui se lève ? Moi je lui couperai ses vivres
Pour mieux alimenter sa haine et l'emmener en guerre civile
Car y'a pas meilleur profit que le bizness de la mort
Destruction, reconstruction, investissement, marché des armes,
Pro-guerre, prospère je fais monter la sauce
Vous monte les uns contre les autres, pour mieux alimenter ma force
Car mon règne prend son ampleur dans toutes vos divisions
Libéralement capitaliste, au service de vos illusions.


Je suis l'ordre mondial
L'ordre créé par les puissants,
Confréries, chefs de multinationale
Politiques économiques, je suis la conjoncture
Imposée à la planète, j'ai instauré ma dictature.

Tout est profit, tout est marchandise telle est ma devise
J'ai inventé les classes pour que vous vous trompiez d'ennemi
Je vous ai donné des outils pour lutter contre moi
Des syndicats, quelques partis mais toujours cadrés par mes lois
Oui je détruis la Nature car ce qui m'importe, c'est la croissance
Votre planète, elle est devenue mon esclave
Je la nourris de déchets, la pollue jusqu'à la racine
Pendant que je me rassasie de nouvelles mesures assassines
J'empoisonne vos corps d'aliments trafiqués
Génétiquement modifiés car le mal çà fait du chiffre
J'ai déréglé le climat, déshumanisé les Hommes
Dénaturé le vital, flingué l'espoir en plein essor
J'ai réussi à vous faire croire que la Vie se résumait à consommer, consommer
Consommer pour mieux construire mon empire
Je suis capable du pire, pour vous faire croire en ce qu'il faut,
Si je contrôle vos esprits, c'est grâce à la culture du profit.


Je suis l'ordre mondial
L'ordre créé par les puissants,
Confréries, chefs de multinationale
Politiques économiques, je suis la conjoncture
Imposée à la planète, j'ai instauré ma dictature.

Histoire des arts : la Croissance à travers des chansons populaires (2).

II La crise des années 1970 et le chômage vus par Eddy Mitchell :
Il ne rentre pas ce soir.

Il écrase sa cigarette
Puis repousse le cendrier,
Se dirige vers les toilettes,
La démarche mal assurée.I
l revient régler ses bières,
Le sandwich et son café.
Il ne rentre pas ce soir.
Le grand chef du personnel
L'a convoqué à midi :
"J'ai une mauvaise nouvelle.
Vous finissez vendredi.
Une multinationale
S'est offert notre société.
Vous êtes dépassé
Et, du fait, vous êtes remercié."
Il n'y a plus d'espoir, plus d'espoir.
Il ne rentre pas ce soir.
Il s'en va de bar en bar.
Il n'y a plus d'espoir, plus d'espoir.
Il ne rentre pas ce soir.
Il se décide à traîner
Car il a peur d'annoncer
A sa femme et son banquier
La sinistre vérité.
Etre chômeur à son âge,
C'est pire qu'un mari trompé.
Il ne rentre pas ce soir.
Fini le golf et le bridge
Les vacances à St Tropez,
L'éducation des enfants
Dans la grande école privée.
Il pleure sur lui, se prend
Pour un travailleur immigré.
Il se sent dépassé
Et, du fait, il est remercié.
Il n'a plus d'espoir, plus d'espoir.
Il ne rentre pas ce soir.
Il s'en va de bar en bar.
Il n'a plus d'espoir, plus d'espoir.
Il ne rentre pas ce soir.

Histoire des arts : la Croissance à travers des chansons populaires (1).

I La Croissance et la société de consommation des années 1950/1960 vues par Boris Vian :
La complainte du progrès.

Autrefois pour faire sa cour
On parlait d'amour
Pour mieux prouver son ardeur
On offrait son cœur
Aujourd'hui, c'est plus pareil
Ça change, ça change
Pour séduire le cher ange
On lui glisse à l'oreille
(Ah? Gudule!)
{Refrain 1:}
Viens m'embrasser
Et je te donnerai
Un frigidaire
Un joli scooter
Un atomixer
Et du Dunlopillo
Une cuisinière
Avec un four en verre
Des tas de couverts
Et des pell' à gâteaux
Une tourniquette
Pour fair' la vinaigrette
Un bel aérateur
Pour bouffer les odeurs
Des draps qui chauffent
Un pistolet à gaufres
Un avion pour deux
Et nous serons heureux
Autrefois s'il arrivait
Que l'on se querelle
L'air lugubre on s'en allait
En laissant la vaisselle
Aujourd'hui, que voulez-vous
La vie est si chère
On dit: rentre chez ta mère
Et l'on se garde tout
(Ah! Gudule)
{Refrain 2:}
Excuse-toi
Ou je reprends tout ça.
Mon frigidaire
Mon armoire à cuillères
Mon évier en fer
Et mon poêl' à mazout
Mon cire-godasses
Mon repasse-limaces
Mon tabouret à glace
Et mon chasse-filous
La tourniquette
A faire la vinaigrette
Le ratatine-ordures
Et le coupe-friture
Et si la belle
Se montre encore rebelles
On la fiche dehors
Pour confier son sort
{Coda:}
Au frigidaire
À l'efface-poussière
À la cuisinière
Au lit qu'est toujours fait
Au chauffe-savates
Au canon à patates
À l'éventre-tomates
À l'écorche-poulet
Mais très très vite
On reçoit la visite
D'une tendre petite
Qui vous offre son cœur
Alors on cède
Car il faut bien qu'on s'entraide
Et l'on vit comme ça
Jusqu'à la prochaine fois

jeudi 21 janvier 2010

Les Français et les médias en 2010.

Les Français sont remplis de paradoxe : ils ne font pas confiance aux journalistes, trop sensibles aux sirènes du pouvoir et de l'argent, mais plutôt aux médias qui les emploient ! Notons que les médias écrits et radiodiffusés semblent plus crédibles que la télé et Internet...Lorsque l'on voit la façon dont les problèmes médicaux de Johnny Halliday ont été plus commentés que le fiasco de la conférence de la FAO sur la faim dans le monde... Lorsque l'on constate l'extrême confusion médiatique entretenue autour de la pandémie grippale et de la vaccination publique... Doit-on vraiment s'étonner d'une telle méfiance à l'égard des médias télévisuels ?

"Les Français estiment de moins en moins les journalistes indépendants, mais feraient de plus en plus confiance aux médias où travaillent ces mêmes journalistes : telle est la contradiction (non expliquée) du traditionnel "baromètre" de La Croix. Selon ce sondage, à paraître jeudi 21 janvier, 66% des personnes interrogées estiment que "les journalistes ne sont pas indépendants face aux pressions des partis politiques et du pouvoir " soit + 5% par rapport à 2009 et + 9% par rapport à 2008.
Le sondage indique, en revanche, ce qui paraît contradictoire, que la confiance envers les médias... augmente. Radio : 60% "soulignent la qualité de la restitution de l’information" (+ 2 points par rapport à 2009). Presse écrite : 55%, (+ 3 points par rapport à 2009). Télévision 48%, (comme en 2009). Internet 35%, (+ 1 point par rapport à 2009).
Par contre, la méfiance face à l'information en ligne augmente : "30% des sondés s’en défient +6% par rapport à 2009".
Gilles Klein, site Arrêt sur images, 21/01/2010.

mercredi 20 janvier 2010

Solidarité Arnaud / Rodrigue.

Un grand élan de générosité a parcouru le collège et la ville de Sains-en-Gohelle. Les dons de vêtements et de matériel scolaire vont être conséquents.

La famille d'Arnaud et de Rodrigue aurait besoin de meubles de récupération et de literie. Contacter le collège ou moi-même par l'adresse mail ou le secrétariat de M. Séry.

Merci d'avance.

samedi 16 janvier 2010

Séisme en Haïti.

Une étude sur le séisme du 13 janvier 2010 en Haïti.

La ville, c'est flou...


La ville, cela peut être une agglomération. Ici l'agglomération Lens/Liévin, soit plus de 300 000 habitants.

La ville, cela peut être une grande métropole, soit une gigantesque agglomération composée d'une ville principale et de sa périphérie. On parle de mégapole. Ici Paris et sa périphérie, 11 millions d'habitants.

La ville, cela peut être une agglomération de plusieurs métropoles multimillionnaires. On parle alors de mégalopole. Ici, la mégalopolis nord-américaine, soit plus de 50 millions d'habitants.

mercredi 13 janvier 2010

Appel à la solidarité.

Deux élèves de notre Collège ont vécu un malheur le week-end dernier : leur domicile et leurs biens sont partis en fumée dans un incendie domestique. A la demande de M. Séry, je lance un appel aux dons : vêtements de premières nécessites (il fait froid !) et mobilier de récupération.

Contactez Mme Cheminant, Mlle Beauchamp ou moi-même au collège ou par mail.
Merci d'avance.

samedi 9 janvier 2010

L’avion engendre des espaces qui stimulent la mondialisation : l'exemple de l'aéroport Roissy Charles de Gaulle..

Les aéroports sont aujourd’hui de gigantesques plateformes qui cumulent le trafic aérien des passagers et du fret (marchandises) en permettant à un territoire de s’ouvrir au monde (surtout dans le cas des aéroports internationaux), rassemblent plusieurs modes de locomotion sur un même lieu afin de connecter différents territoires entre eux (une métropole, une région, un pays, un continent) et influencent l’environnement dans lequel ils se situent. Prenons l’exemple de Roissy-Charles de Gaulle.

Situé au nord-est de Paris, il est le premier aéroport français, le deuxième en Europe derrière Heathrow (Londres). Chaque année, 60 millions de passagers s’y croisent. Afin d’accueillir un trafic toujours plus dense, il n’a cessé de s’agrandir depuis son inauguration en 1974 : 3200 hectares étendus sur trois départements d’Île de France, trois terminaux.

L’aéroport Roissy Charles de Gaulle réunit sur une même plateforme plusieurs modes de locomotion : on parle de plateforme multimodale ou de hub.

-l'aéroport est desservi par de grandes compagnies de voyageurs (Air France) ou de fret (Fedex).
-les automobilistes venant du Nord de la France et de l’Europe s’y rendent par l’autoroute A1 via un énorme échangeur. -une LGV (ligne à grande vitesse) relie l’aéroport à Lille et Londres, Strasbourg, Lyon et Marseille, la côte ouest via les gares de Marne-la-Vallée et Massy-Palaiseau. Les Franciliens prennent le RER B, dont la gare souterraine située sous le terminal 2 est contiguë de la gare TGV.
Interface entre un pays (la France) et un espace aérien qui ouvre le monde aux voyageurs, Roissy Charles de Gaulle possède, comme tout aéroport, un espace international qui n'est ni le pays d'où l'on part, ni le pays d'où l'on vient. Le très joli Terminal de Spielberg montre comment un voyageur sans papiers peut s'y faire coincer des semaines durant.

Espace issu de la mondialisation, Roissy Charles-de-Gaulle a transformé la région qui l'accueille :
-au sein d'une région agricole, il a permis le développement d’une grande zone économique spécialisée dans la logistique et le fret.
-au sein d'un espace peu touristique, il a permis l’emplacement d’hôtels importants et d’espaces de conférence.
Seul point noir mais de taille, l’impact de l’activité aéroportuaire sur l’environnement (pollution sonore au-dessus de Sarcelles, Goussainville ou Gonesse ; pollution atmosphérique, le trafic aérien de RCD dégage autant de gaz à effet de serre que toute l’activité automobile du Périphérique parisien!).

L’avion, révélateur de la mondialisation et des inégalités de développement.

Si des millions de personnes n’y ont toujours pas accès, l’avion reste tout de même le moyen de locomotion le plus rapide et le plus aisé pour aller d’un continent à l’autre. En 2007, les dix plus grands aéroports mondiaux cumulaient un trafic d’environ 700 millions de passagers. Une carte élaborée en 2008 par le ZHAW (Université de sciences appliquées de Zurich) modélise l’ensemble des déplacements aériens dans le monde en 24 heures. Deux éléments ressortent clairement :
-l’importance des multiples flux aériens autour de la Terre.
-La disparité Nord / Sud, visible dans la répartition de ces flux, entre continents évités et continents attracteurs.

Des lectures sur le nazisme et la Deuxième Guerre mondiale.

Pour les élèves qui aimeraient poursuivre l’étude de la montée du nazisme, de la Deuxième Guerre mondiale, de la Shoah et des camps de concentration, voici quelques conseils de lecture :
-au rayon littérature de jeunesse, de très nombreuses productions existent, notamment sur la Résistance et la Shoah. En voici une partie recensée sur ces sujets, par ici.
-pour les élèves qui voudraient s’aventurer sur des chemins plus ardus, voici quelques titres qui pourraient être abordés bientôt :
Fred Uhlman, L’ami retrouvé. L’amitié impossible entre deux jeunes Allemands, l’un juif, l’autre peu à peu embarqué dans les Jeunesses hitlériennes.
Primo Lévi, Si c’est un homme et Robert Antelme, L’espèce humaine. Deux chefs d’œuvre écrits par des survivants des camps.
Marc Dugain, Heureux comme Dieu en France. Très bon roman sur un jeune homme devenu résistant malgré lui.
Irène Némirovsky, Suite française. Le grand roman sur l’Exode de 1940, écrit presque "en direct".