mardi 29 décembre 2009

Correction sur le devoir maison type brevet en éducation civique.

Questions :
1-Relevez dans le document 1, les éléments qui montrent qu’il s’agit d’un document officiel.
On trouve sur cette carte électorale, la devise officielle, la mention « République française », uun portait de Marianne.
Que représente le dessin ?
Le dessin représente Marianne.
Qui est personnifié ?
La République, la liberté, la démocratie, le peuple (au choix).
Où trouve-t-on des représentations semblables ?
On trouve ces représentations dans les mairies, les établissements scolaires, les préfectures, sur les pièces, les timbres.
2-D’après les documents 1 et 3, quel droit qui est reconnu à tout citoyen ?
Le droit de vote est reconnu à tous les citoyens.
A quel âge ?
A dix-huit ans révolus.
S’agit-il un droit important ?
Oui, c’est un droit important, car il permet de donner son opinion durant un scrutin.
Est-il obligatoire ?
Non, ce droit n’est pas obligatoire mais c’est tout de même un devoir civique.
Relevez, le mot dans le document 2 et l’expression dans le document 3 qui indiquent ce droit.
Dans le document 2, le mot qui désigne le droit de vote est l’adjectif « démocratique ». Dans le document 3, l’expression « souveraineté populaire » désigne le droit de vote du peuple entier.
3-Quel principe républicain reconnaissez-vous dans les documents 1 et 2 ( se servir des mots soulignés).
Dans le document 2, le mot « social » est souligné, qui correspond au mot « Egalité » que l’on trouve sur la devise inscrite au sommet de la carte d’électeur (document 1).
Indiquez un autre principe fondamental de la République française.
On trouve des valeurs de laïcité, d’indivisibilité (document 3), de liberté, de fraternité (document 1).
Paragraphe argumenté :
Montrez que la France est une République démocratique.

La France est une république.
  • Les docs : document 2-les valeurs de la république.
  • Le cours : une république est un régime dans lequel le peuple nomme par scrutin tous ses représentants. C’est un régime présidentiel car le président de la République est le plus haut magistrat élu. La République est un bien commun (« la chose commune ») qui permet à tous de s’y agréger grâce à des symboles (Marianne et devise document1, + autres) en rapport avec l’histoire révolutionnaire. La République est un état de droit qui partage les pouvoirs sont partagés entre l’exécutif (Président et gouvernement), le législatif (les deux chambres) et le judiciaire (tribunaux territoriaux) et accepte l’opposition et des mouvements citoyens (partis, syndicats, associations).
La France est une République fondée sur des principes démocratiques.
  • Les Docs : -document 1. Le droit de vote est représenté par une carte d’électeur produite et garantie par la République française. Documents 2 et 3. Le peuple a le pouvoir « démocratique » et exerce sa « souveraineté nationale » par ses représentants et le référendum.
  • Mon cours : en République, des élections sont régulièrement organisées. Les élections sont pluralistes, l’électeur a donc le choix, y compris celui de ne pas choisir (vote blanc) ou de ne pas allez voter (absention). A condition d’avoir 18 ans, d’être français (sauf dans le cas des ressortissants communautaires vivant dans les communes de l’UE) et pas de casier judiciaire, le suffrage est ouvert à tous (universel).

Correction du devoir surveillé sur l'Allemagne nazie.

Questions :
Document 1 :
1. Qui est le personnage central ? Depuis quand est-il au pouvoir en Allemagne ?
Le personnage principal de l’affiche est Adolf Hitler. Il est arrivé a té nommé chancelier le 30 janvier 1933.
2. Que veut montrer cette affiche ?
Cette affriche montre au premier plan un Hitler dominateur et conquérant, qui guide le peuple allemand. Ce peuple qui l’entoure en contrebas adhère à sa personne et à son message (« Ja ! »).
Document 2 :
3. Quel est l’objectif des lois de Nuremberg pour Hitler ?
Ces lois ont pour objectif d’écarter les Juifs de la société allemande considérée comme « aryenne » par l’interdiction des mariages ou des relations mixtes (articles 1 et 2), la réduction de certaines tâches (article 3) et des sanctions lourdes pour les contrevenants.
4. A quel aspect de l’idéologie nazie correspondent ces lois ?
Ces lois correspondent à du racisme ou de l’antisémitisme.
Document 3 :
5. Pour quelle raison et par qui cet homme est-il arrêté ? Où est-il envoyé ?
Cet homme peut être un opposant politique, un homosexuel ou un juif. Il est emporté dans une charrette (humiliation publique) par des membres de la Gestapo (ceux-là pourraient être des membres de des SA ou des SS). Ils l’emmènent vers un camp de concentration (Dachau ou Oranienburg par exemple).
Paragraphe argumenté :

L’Allemagne nazie est un régime totalitaire.

Contrôler la société pour préserver la « race aryenne ».

  • Les docs : document 1-affiche de propagande, embrigadement, culte de la personnalité.
  • Mon cours : Jeunesses eunesses hitlériennes, Front du travail, Force par la joie : embrigadement social pour préserver le peuple allemand. Ministère de la propagande de Goebbels (grands messes nazies comme celles de Nuremberg, J.O de Berlin de 1936, autodafés d’œuvres dégénérées).

Punir et déporter :

  • Les docs : document 3-photographie montrant la déportation d’un opposant par deux SA vers un camp de concentration.
  • Mon cours : Instruments de terreur concurrents et efficaces (Gestapo, SA, SS). Manipulation de la démocratie (Incendie du Reichstag en mars 1934) afin de chasser les opposants (communistes, démocrates-chrétiens, journalistes).

Stigmatiser les Juifs.

  • Les docs : document 2- les lois de Nuremberg sont discriminatoires face aux Juifs, cherchent à les écarter de toute la société afin qu’ils ne la « polluent » pas.
  • Mon cours : les boycotts des commerces par les SA puis les SS, nuit de Cristal (1938) afin de pousser les Juifs à quitter l’Allemagne, internement et premiers internés dans des camps.

dimanche 27 décembre 2009

Correction du devoir surveillé type brevet : le Front populaire.

Les questions :



Documents 1e et 2.


1. Quels sont les partis politiques du Front populaire ?


Les partis politiques qui composent la coalition du front populaire sont la SFIO, le PCF et le Parti radical.


2. Quel est leur programme ?


Leur programme est fondé sur la lutte contre la crise économique ("contre la misère", "pour le pain") et contre la menace représentée par l'extrême-droite ("contre le fascisme") et les menaces de guerre en Europe ("contre la guerre", "pour la paix").


Document 2.


3. De quel type de majorité dispose le Front populaire ?


Le front populaire dispose de la majorité absolue (265 sièges sur 506, soit 52 % de la Chambre de députés).


4. Rappelez le nom et le parti du nouveau chef du gouvernement.


Le nouveau chef du gouvernement se nomme Léon Blum. Il est issu de la SFIO, parti majoritaire de la coalition électorale (182 sièges).


Document 3.


5. Quelles sont les trois réformes du front populaire dont se souvient cet ouvrier ?


L'ouvrier du texte se souvient des congés payés (ligne 2), des quarante heures de travail par semaine (ligne 4) et des conventions collectives (ligne 5).




Le paragraphe argumenté :
La constitution du Front populaire.
  • Docs 1 et 2 : programme contre la crise économique et la montée de l'extrême-droite + constitution de la coalition et ampleur de la victoire électorale.
  • Mon cours : Ampleur de la crise économique des années 1930 + conséquences de l'émeute du 6 février 1934 sur le rapprochement entre le PCF et les deux partis de gauche républicains.

L'oeuvre du Front populaire.

  • Doc 3 : les réformes du gouvernement + les Accords Matignon (juillet 1936) et l'amélioration salariale et financière des ouvriers.
  • Mon cours : les réformes du "temps libre" (Léo Lagrange) + l'introduction d'une femme au gouvernement (Irène Joliot-Curie) + la nationalisation de la SNCF (1937).

La fin du Front populaire.

  • Mon cours : pas de baisse du chômage + pressions de l'extrême-droite (suicide de Salengro, dissolution des ligues) + divorce entre communistes, radicaux et socialistes autour de la Guerre d'Espagne.

lundi 21 décembre 2009

Abraham Bomba, témoin du film Shoah.

Voici en deux parties, le témoignage bouleversant d’Abraham Bomba, tiré du film de Claude Lanzmann Shoah. Abraham Bomba était coiffeur à la gare centrale de New-York lorsque Lanzmann l’a rencontré. Ill fut déporté à Treblinka (Pologne) avec toute sa famille durant la guerre. Au camp, sa fonction était de couper les cheveux des condamnés à la chambre à gaz. Il connaissait leur sort mais ne pouvait en aucun cas leur dire ce qui allait leur arriver.
Dans ces extraits, Lanzmann a l’idée de demander à Bomba de raconter son histoire dans un salon de coiffure. De refaire les mêmes gestes qu’avant, afin de réactiver sa mémoire et de stimuler l’imagination du spectateur. Dans son film, Lanzmann refuse d’utiliser la moindre image d’archives ne fonde son propos que sur la parole des témoins et des survivants, afin que le public du film puisse reconstituer le processus du génocide dans son esprit. Très représentatif de cette démarche exigeante, les extraits que voici atteignent des sommets d’émotion.
Attention, je n’ai trouvé que des vidéos sous-titrés en espagnol (mais vous êtes d’excellents hispanistes !). Voici le synopsis des deux scènes, tirés d’une étude du CNDP, afin de vous y retrouver un peu :
« Bomba était à Treblinka depuis un mois quand, un matin, vers 10 heures, il est choisi avec d'autres coiffeurs pour être conduit à la chambre à gaz par un chemin camouflé de palissades, de barbelés, de branchages : « le chemin du ciel ». Pendant une dizaine de jours, il a dû couper les cheveux des femmes, avant que la coupe n'ait lieu dans la baraque de déshabillage elle-même. Il est dans la chambre à gaz où on a installé des bancs. Soudain arrivent les femmes nues et les enfants. Bomba montre comment il devait couper les cheveux. Lanzmann lui demande à deux reprises ce qu'il a ressenti quand il a vu arriver les femmes et les enfants pour la première fois. « C'était très dur de ressentir quoi que ce soit [...]. Vos sentiments disparaissaient, vous étiez mort aux sentiments, mort à tout. » Un jour arrivent des femmes de sa ville, Czestochowa. Quelques-unes étaient des amies proches : « Abe, que fais-tu ici ? Que va-t-on nous faire ? » « Que pouvions-nous dire ? » Puis Bomba ne peut plus parler quand il évoque l'arrivée de la femme et de la sueur d'un de ses amis, coiffeur avec lui, dans la chambre à gaz. « Continuez, Abe. Vous le devez. Il le faut. [...] Je sais que c'est très dur, je le sais, pardonnez-moi. » Bomba se résout enfin à décrire l'attitude de son ami. Il faisait pour les deux femmes « le maximum, rester avec elles, une seconde, une minute de plus, les étreignant, les embrassant. Car il savait qu'il ne les reverrait jamais ».

Des sites sur la Deuxième Guerre mondiale.

Concernant cette question précise, on trouve de tout sur le web et surtout n'importe quoi ! Voici une sélection réduite mais dans laquelle vous trouverez d'excellentes choses.

Pour les camps d’extermination, un site remarquable dont j’ai eu la chance d’observer la genèse : Auschwitz de Frédéric Gesquier et Corinne Krajewski.

Le site de la fondation Charles de Gaulle.

De la Résistance à la Déportation : le témoignage de Marcel Peretti, dans le cadre du concours de la Résistance (2000) auquel a participé le collège Fernand Léger de Saint Martin d’Hères.

Pour ceux qui ont été intéressés par le travail accompli en classe sur la propagande, voici un site qui montre et analyse des dizaines d’affiches de guerre.

mercredi 9 décembre 2009

Vocabulaire : Deuxième Guerre mondiale.

Anschluss : Rattachement de l’Autriche à l’Allemagne nazie en mars 1938.

Antisémitisme : Racisme anti-juif, le judaïsme étant considéré comme l’appartenance à une race, non à une religion.

Axe : Ensemble formé par l‘Allemagne, le Japon, l’Italie et leurs alliés durant la Seconde Guerre mondiale.

Blitzkrieg : Guerre éclair.

Camp de concentration : Lieu de détention de masse crée en Allemagne dés 1933 rassemblant tous les « asociaux » (juifs, handicapés, communistes etc.…), qui exploite leur force de travail jusqu’à la mort (Dachau).

Camp d’extermination : Lieu de regroupement des Juifs et des Tsiganes d’Europe, après déportation, et de mise à mort par diverses techniques « industrielles » (gaz, four). (Auschwitz, Treblinka).


Collaboration : Politique volontaire d’états ou de personnes visant, durant la Seconde Guerre mondiale, à aider l’Allemagne soit dans le but d’une protection d’intérêts nationaux (France) soit par adhésion idéologique.

Crime contre l’Humanité : Crime défini au procès de Nuremberg (1945), qui touche à toute tentative visant à éliminer une personne ou un peuple pour ce qu’ ‘elle est. Ce crime est imprescriptible.

Ersatz : Produit de substitution dans l’industrie allemande.

Espace vital : Selon Hitler, espace nécessaire au bon développement des Allemands d’Europe et au rang international de l’Allemagne.

Exode : Mouvement de réfugiés français fuyant la zone des combats au Nord, en juillet 1940.

Fascisme : Régime totalitaire et nationaliste installé en 1922 par Benito Mussolini en Italie.

FFI : Force française intérieure, armée de la Résistance française organisée par tous les mouvements intérieurs à la Libération en 1944 et placés sous la direction de Gaulle.

FFL : Force française libre, force armée de la France libre.

France libre : Mouvement de rassemblement spontané de Français autour de Gaulle à Londres en 1940. Mouvement plus militaire par la suite, progressivement reconnu par les Alliés et qui participe à divers combats militaires (Tchad, Afrique du Nord, seconde campagne de France).

Génocide : Destruction planifiée d’un groupe humain (Holocauste, ou Shoah pour le génocide juif).

Gestapo : Police intérieure allemande dirigée par Himmler.

Ghetto : Quartier où sont enfermés les Juifs (Varsovie).

Ligne de démarcation : Ligne séparant la France de Vichy et la France occupée par l’Allemagne durant la Seconde guerre mondiale, jusqu’en 1942.

Ligne Maginot : Ligne de défense installée sur la frontière orientale de la France durant les années 30.

Loi prêt-bail : Loi de prêt consenti par les Américains donnant gratuitement du matériel aux adversaires de l’Axe.

Maquis : Région difficilement accessible, où se retirent des groupes armés de Résistants afin de harceler l’ennemi (Vercors, Mont Mouché).

Milice : Police parallèle fondée par Vichy en 1943 dont le but et d’aider les forces allemandes à la traque des Résistants et des Juifs.

ONU : Organisation des Nations Unies créée en 1945.

Pacifisme : Mouvement de refus de toute forme de guerre.

Racisme : Idéologie fondée sur la croyance en l’inégalité raciale de l’Humanité et la supériorité (physiques, intellectuelles, historiques) de certaines sur d’autres.

Rafle : Arrestation massive et rapide d’une population.

Régime de vichy : voir cours.

Réseau : Organisation clandestine de Résistance visant à collecter des informations sur l’occupant et à mener des actions militaires.

Résistance : Action de ceux qui ont combattu l’occupation nazie en Europe.

Révolution nationale : voir cours.

SS : Section spéciale, garde personnelle d’Hitler, devenu prépondérante après 1934 (port de la chemise noire).

STO : Service du travail obligatoire, crée en 1942 afin de recruter en France des travailleurs capables de travailler en Allemagne. Le refus du STO en France va alimenter les réseaux de Résistance.

Wehrmacht : Ensemble des forces armées allemandes entre 1935 et 1945.

Xénophobie : Peur des étrangers, associée à un sentiment de menaces.

mercredi 2 décembre 2009

Eisenstein et Renoir, face à la montée des périls, dans l' Europe des années 1930.

La Seconde Guerre mondiale n’a pas été une surprise pour les Européens. Cette guerre a été sentie de loin ! En 1938, le grand réalisateur soviétique Sergueï Eisenstein mettait en scène cette biographie du prince Alexandre, souverain russe du XIIIe siècle, qui repoussa l’invasion des chevaliers teutoniques en les précipitant dans les eaux glacées du lac Tchoudsk. Sommet du cinéma réaliste-socialiste, porté par la partition géniale de Prokofiev, le film est un avertissement adressé aux Russes, un appel à l’unité patriotique face à une possible invasion allemande.
En 1937, Jean Renoir signe l’un de ses chefs d’œuvre, la Grande illusion, splendide histoire de prisonniers français durant la Première Guerre mondiale, parcourue par les échos de la crise européenne. Certaines scènes sont faîtes pour enflammer le patriotisme du public français contre l’Allemagne.
La grande illusion - marseillaise
envoyé par RioBravo. - Regardez plus de films, séries et bandes annonces.Mais Jean Renoir prêche aussi pour une Europe des peuples et de la paix. Un Boïeldieu mourant et un Von Rauffenstein consterné se réconcilient malgré la guerre qui les séparent, dans une belle déclaration pacifiste.